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Le top des grandes villes où l’on dénombre le plus de passoires thermiques

Le top des grandes villes où l’on dénombre le plus de passoires thermiques

Avec l’entrée en vigueur de la loi Climat et Résilience et la mise en place des réformes liées au DPE, les Français boudent de plus en plus les passoires énergétiques. Nous avons voulu savoir dans quelles métropoles la teneur en biens énergivores était la plus élevée. Parmi les grandes villes de l’hexagone, qui sont les mauvais élèves du DPE ? Découvrez notre classement.

Paris : une métropole à haute teneur en passoires thermiques ! 

Parmi les grandes villes françaises, c’est à Paris que nous retrouvons le plus de biens considérés comme des passoires énergétiques, c’est-à-dire des habitations classées F ou G au DPE (Diagnostic de Performance Energétique). En 2022, ces biens énergivores représentaient en moyenne 30,8 % des logements en vente dans la Capitale, contre « seulement » 19,9 % en 2021. De plus, selon une étude menée par Opinionway pour SeLoger, le nombre de passoires énergétiques parmi les annonces mises en ligne sur SeLoger a été multiplié par 4 entre le 1er juillet 2021 et le 1er janvier 2023, passant d’une centaine à plus de 400. Une hausse exceptionnelle qui a deux origines principales.

La première est que lesdites annonces sont de plus en plus renseignées en termes de consommation énergétique. En novembre 2022, l’étiquette énergétique était indiquée dans 83 % des annonces contre environ 70 % en 2021 à la même période.

La seconde est que la réforme du DPE s’est accompagnée d’une nouvelle méthode de calcul, engendrant une hausse de 8 % du nombre de logements considérés comme des passoires thermiques en France.

En ce qui concerne le prix de vente des passoires thermiques, il est en moyenne inférieur de 1 % à celui des autres biens… et cet écart ne devrait pas cesser de croître. En effet, sur les 18 derniers mois, le prix des passoires énergétiques a reculé de 3,7 % en moyenne, contre 2,4 % pour les biens plus performants au niveau énergétique.

À Paris, les annonces de passoires thermiques ont été multipliées par 4 en 18 mois.

Lille et Bordeaux complètent le podium

Après Paris, c’est à Lille que nous recensons le plus de passoires thermiques parmi les grandes villes françaises. Dans la cité nordiste, les biens classés F ou G représentent 15,8 % des biens immobiliers en vente en 2022, contre 11,4 % en 2021. L’écart de prix entre ces logements énergivores et les autres habitations est criant : il atteint 5,8 % en moyenne, dans cette ville où le prix moyen s’établit à 3 461 €/m². De plus, alors que le prix des logements classés A, B, C ou D a continué de monter de 2,4 % sur les 18 derniers mois, celui des biens énergivores a lui reculé de 1,1 %.

Après la Ville Lumière et la Capitale des Flandres, c’est Bordeaux qui complète le podium des métropoles où nous comptons le plus de passoires énergétiques. Elles constituent 11,9 % des logements en vente dans la perle d’Aquitaine en 2022. Plus spectaculaire encore, leur part a doublé en seulement 1 an puisqu’elles représentaient seulement 6,1 % des biens sur le marché en 2021. Là encore, la différence de prix entre les passoires thermiques et les autres logements est conséquente, atteignant 6 % en moyenne.

Au pied du podium des « championnes », à leur corps défendant, des passoires énergétiques, nous retrouvons Rennes et Nantes. Les deux plus grandes villes de la Bretagne historique comptent respectivement 11,8 % et 11,5 % des logements classés F ou G dans le parc.

Ces métropoles où l’on recense le plus de passoires

VillePart de passoires thermiques
1. Paris30,8 %
2. Lille15,8 %
3. Bordeaux11,9 %
4. Rennes11,8 %
5. Nantes 11,5 %
6. Lyon9,1 %
7. Strasbourg7,7 %
8. Toulouse6,2 %
9. Nice 5,6 %
10. Montpellier4,9 %
11. Marseille4,6 %

(Source : SeLoger – Image par Rodrigo Pignatta de Pixabay)

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