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Ce critère parfois sous-estimé fait grimper le prix d’un logement jusqu’à 17%

Ce critère parfois sous-estimé fait grimper le prix d’un logement jusqu’à 17%

La valeur d’un bien immobilier peut nettement augmenter s’il est situé à proximité de ce type d’équipements. Bonne nouvelle : de nombreuses villes françaises en bénéficient.

Face aux difficultés des particuliers à obtenir un prêt immobilier, les prix immobiliers ont reculé en 2023. D’après l’Insee, les prix des logements en France métropolitaine diminuent de 1% au troisième trimestre 2023 par rapport au précédent. Dans le détail, la chute s’accentue dans l’ancien (-1,1%, après -0,8% au 2e trimestre) comme dans le neuf, (-0,3%, versus -0,1% au trimestre précédent). De quoi interpeller les propriétaires désireux de vendre leur bien dans les prochains mois et, surtout, au meilleur prix.

Ce prix, justement, comment est-il déterminé ? Il y a bien sûr la loi de l’offre et de la demande. Mais certains éléments inhérents à l’environnement du logement jouent aussi un rôle clé dans la définition du prix d’un bien immobilier, comme la présence de structures éducatives à proximité (école primaire, collège, lycée) ou encore des transports en commun, notamment les gares. Bien sûr, ces critères, recherchés par les acheteurs, vont influer sur le niveau de la demande et, in fine, sur le prix de vente des biens. Et ils ne sont pas les seuls. Un autre facteur, moins connu, permet de faire grimper le prix d’un logement jusqu’à 17% par rapport à un bien équivalent, selon l’Observatoire annuel 2021 de l’immobilier en France – Wüest Partner. Cet élément peut même s’avérer être un critère primordial pour les familles à la recherche d’un bien immobilier dans une ville très dense : il s’agit de la présence d’un parc à proximité !

Pour 55% des communes de plus de 50 000 habitants, le fait d’être situé à proximité d’un espace vert, c’est à dire à moins d’un kilomètre à la ronde, a un impact positif sur les prix immobiliers. À l’inverse, la proportion de villes positivement impactées n’est que de 42% pour les communes de moins de 5 000 habitants. Outre les collectivités densément peuplées, les agglomérations qui ne disposent pas d’accès au littoral sont concernées par cette surestimation des tarifs. Toujours d’après Wüest Partner, on observe une surestimation des biens situés à proximité d’un parc de 2,5% à Nantes, de 2,1% du côté de Bordeaux ou encore de 2,3% pour Reims.

D’autres villes, comme Toulouse (+8% pour les logements proches du Jardin des Plantes) ou Lyon (+11% pour un bien situé à proximité du parc de la Tête d’Or), sont concernées. Le phénomène se vérifie encore davantage à Paris. La surcote peut même grimper jusqu’à 17% pour un bien immobilier à proximité du Parc des Buttes-Chaumont, dans le 19e arrondissement de la capitale.

Source : lefigaro.fr – Image : freepik.com

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